Le deuxiéme marché mondial
La France, en 2015, est le deuxiéme marché pour la domotique et représente 900 millions d'euros
Vous trouverez ici ce que définit la Domotique en terme de tendances, chiffres clefs, acteurs et prix
La robotique domestique dite domotique existe en France ainsi que dans de nombreux pays depuis plusieurs années. Nous utilisons déjà au quotidien de nombreux robots ménagers pour faire la cuisine, le ménage, et d’autres appareils automatisés créés pour nous faciliter la vie. Mais depuis quelques années, le terme « objet connecté » s’est démocratisé et est de plus en plus utilisé pour parler des objets qui peuvent être contrôlés par un smartphone ou une tablette. De plus, de nouveaux appareils émergent et rendent encore plus accessibles ces technologies. La domotique en est la preuve. On peut ainsi dire que la domotique est basée sur la mise en réseau des différents appareils électriques de la maison. Voici, ci-dessous un bref descriptif des possibilités wui sont offerte grâce à cette technologie:
La centrale de commande : programmable et contenant des modules embarqués (passerelles domestiques) ou une interface micro-informatique (écran tactile, serveur, etc.) elle joue le rôle d'une « intelligence » centralisée et d'interface homme-machine centralisée pour l'usager ou des services distants de contrôle. Elle tend à devenir plus réactive aux changements du contexte pour cela elle réunit ou remplace divers appareils (programmateur/régulateur de chauffage, centrale d'alarme, système de centralisation des persiennes électriques, contacteur jour/nuit du cumulus, délesteur, programmateurs horaires, systèmes d'arrosage automatiques, etc.), qui peuvent fonctionner et interagir de manière asynchrone.
L'écran de contrôle : il est fixe dans le domicile, où il peut être émulé à distance via le réseau ADSL de la maison puis l'internet), permettant le pilotage de la maison à distance pour tout ou partie des fonctions domotiques. L'interface distante peut être par exemple un ordinateur de poche, un téléphone portable ou smartphone, une tablette tactile, une télécommande (universelle ou non), une interface sur télévision connectée, un écran + souris, etc.
Le pilotage à distance : il permet de faire face quasiment en temps réel à des situations particulières. Par exemple : un des enfants de la maison a oublié ses clés. L'un des parents peut, depuis un smartphone, ouvrir le portail, déverrouiller la porte d'entrée et désactiver l'alarme ; une livraison est attendue dans la journée. Le propriétaire peut laisser le livreur accéder au garage afin que le colis y soit déposé, et communiquer avec lui. Par ailleurs, l'usager peut programmer certains fonctions de la maison domotisée grâce à cette interface qui est reliée aux appareils connectés.
Le marché évolue doucement vers un marché de masse. Cela a pour impact que les utilisateurs de la domotique ne sont plus forcément que des « geek » qui s’intéressent avant tout aux fonctionnalités. De plus en plus de personnes s’intéressent maintenant au design des objets (interrupteurs, thermostat…) et à l’ergonomie d’usage (qualité de l’interface smartphone / tablette). Dans cette tendance, les objets connectés ont pris de l’avance et sont de plus en plus présents dans les foyers. Il y a de plus en plus de demandes pour les intégrer dans le reste de l’installation des maisons. Il faut ainsi trouver les solutions qui permettent d’intégrer un thermostat Nest, une sonde météo Netatmo, un détecteur de fumée Nest, une smart TV, des enceintes connectées, … au reste de l’installation qui elle pilote lumière, volet, chauffage, …
La plupart des innovations récentes en matière de technologies intelligentes pour la maison se concentrent sur la cuisine. À l’heure actuelle, de plus en plus d’appareils sont équipés de technologies intelligentes, pour ne pas dire quasiment tous. Avec par exemple un four qui vous prévient lorsque le rôti est prêt, un frigo qui vous donne des idées de recettes en fonction des restes de la semaine dernière, ou encore un four tout-en-un capable de cuire à l’air chaud, à la vapeur ou encore de faire office de micro-ondes!
Au niveau des fonctionnalités, on peut tout d'abord mentionner le contrôle vocal. Notamment via Alexa, le système de reconnaissance vocal d’Amazon. Outre l’Amazon Echo compatible avec ce service, Alexa se retrouve intégré dans un nombre incalculable d’objets connectés : radioréveils, robots, lampes connectées, « copie » de l’Amazon Echo comme chez Lenovo par exemple, électroménager chez LG Electronics ou chez GE, etc… Les aspirateurs robots de Samsung, Neato et d’autres fabricants sont aussi commandables par la voix. Ford supportera aussi Alexa dans ses véhicules pour commander leur démarrage à distance et gérer son parcours. Bref, Alexa est partout. Et on n’attend qu’une chose: qu’elle débarque enfin en France! L’autre grand système de contrôle vocal est Homekit, la solution domotique par Apple. Bien qu’on en entende parler depuis plus de deux ans, les produits sont encore rares.
Une autre donctionnalité trés importante en ce moment, c'est le contrôle tactile avec le Knocki. Un petit boitier qui transforme n’importe quelle surface en surface connectée. Il faut le positionner sur un mur, ou bien un meuble. Il suffit ensuite de « toquer » sur ce meuble ou ce mur pour déclencher des actions. Allumer une lumière ou un scénario beaucoup plus complexe. Knocki transforme en fait n’importe quel élément en contrôle « tactile », en quelque sorte.
Mais la grande tendance domotique en 2017, c'est la sécurité. Les systèmes d’alarme traditionnels sont désormais équipés de nouvelles fonctionnalités : capteurs de mouvement, de bruits; parlophone connecté à votre smartphone; détecteurs de fumée, d’incendie et de fuite d’eau; caméras de surveillance transmettant les images en live à votre smartphone; bouton off généralisé; simulateur de présence lorsque vous êtes en vacances ou encore détection des ondes de la maison avec Aura (évitant l’installation de capteurs dans toute la maison)
Ce qui manque encore réellement à une Intelligence Artificielle aujourd’hui c’est le contexte. Grâce à la magie du machine-learning et à la multiplication des objets connectés, on devrait assister à une véritable convergence de nos informations et de nos données. Votre montre connectée informera votre maison que vous avez mal dormi, la cafetière vous proposera donc un café plus corsé qu’en temps normal. Des petit détails mais aux grandes implications quant au potentiel des AI.
De plus en plus de contrôle vocal dans la domotique. On est encore aux débuts du contrôle vocal de nos objets connectés, pour l’instant, la problématique réside encore dans le peu d’équipements compatibles avec chaque plateforme. Mais, Home et Home Kit devraient très rapidement suivre la même voie que le précurseur Echo. On pourra bientôt commander tout et n’importe quoi dans sa maison grâce à la voix. Microsoft devrait aussi bientôt les rattraper avec Cortana. Et ce n’est que le début. Selon les spécialistes, l’intelligence artificielle devrait peu à peu être intégrée à tous les objets connectés. Depuis votre machine à café jusqu’à votre éclairage. Indispensable pour procurer une véritable expérience personnalisée en domotique. Mieux, en cas de panne, nous n’aurons même plus besoin d’intervenir selon Chalmers Brown, le fondateur de Due. “Je pense que votre maison et objets connectés seront eux-même capable de prévenir un réparateur ou de faire l’entretien. Cela permettra aux propriétaires de faire des économies importantes”, explique-t-il à Forbes. Cela fonctionne sur le même système pour les recharges. De plus en plus d’objets connectés sont capables de commander eux-même ce qu’ils ont besoin pour continuer à fonctionner.
Google, Panasonic, Apple, Samsung, ces géants de l’Internet et de l’électronique gravitent loin du BTP. Et pourtant, ce sont eux qui bousculent les industriels traditionnels de ce secteur avec une idée en tête : s’emparer du marché de la « smart home », la maison intelligente connectée. Aux côtés des partenaires séculaires du bâtiment comme les groupes allemands Bosch et Siemens ou le français Legrand, spécialisé dans la domotique, les géants technologiques profitent de l’opportunité car personne ne veut perdre une miette d’un marché en pleine croissance, qui devrait arriver à maturité entre 2020 et 2025 selon une étude du cabinet Gartner de septembre 2014.
Les start-up et les groupes technologiques vont rapidement prendre l’ascendant sur les acteurs traditionnels du secteur, notamment parce qu’ils développent des solutions dites « open source » qui garantissent une interopérabilité entre toutes les solutions et les objets de la maison connectée. Un tournant que ne prennent pas assez les spécialistes historiques de la domotique, rivés à leurs modèles propriétaires. Ce qui leur manque, c’est l’agilité intellectuelle des géants technologiques. Irréductibles, les industriels du BTP ont créé en juin 2013 la coentreprise Confluence pour favoriser l’interopérabilité entres les équipements portée par une poignée de professionnels de la domotique (CDVI, Delta Dore, Hager, Legrand, Schneider Electric et Somfy). Il devient inévitable que les nouvelles constructions intègrent des solutions de connectivité. Un impératif dont les constructeurs et promoteurs commencent doucement à se saisir, comme Bouygues et ses premiers immeubles « intelligents » installés en région parisienne, conçus en partenariat avec l’industriel spécialisé dans les solutions énergétiques pour le bâtiment, Hager, qui préfigurent l’habitat 2.0 de demain.
Tout l'écosystéme de la construction va s'adapter pour répondre aux attentes de l'habitant qui souhaite surtout plus de flexibilité, de sécurité, de confort et de fiabilité. La réponse de l'industrie se trouve en phase de démarrage. La maîtrise d’œuvre doit être prête à intégrer les services adaptés dans la conception et la réhabilitation de tous les types de bâtiments, elle doit donc connaître et prendre en compte les technologies actuelles afin de les intégrer dès la conception des espaces. Elle doit informer, dans un souci d’une meilleure coordination, l’ensemble des métiers concernés. Le gros œuvre doit s’adapter à l’arrivée des technologies dans le bâtiment et doit donc être continuellement en lien avec les autres acteurs afin de suivre les évolutions. Le second œuvre, c’est-à-dire les installateurs et intégrateurs doivent savoir informer et argumenter les possibilités qu’ils proposent aux clients, ils doivent faciliter la mise en œuvre. Les prestataires de services doivent identifier les attentes et les services pour les différents types de clients, simplifier l’accès aux services et intégrer cette démarche dans toute la chaîne d’acteurs.
Le prix de l'installation doit prendre en compte : l'achat et l'installation de la centrale domotique; l'achat et l'installation des éléments pilotés par le système, ceux-ci devant être compatibles entre eux; l'installation du système qui relie les différents éléments : Bus de commande, sur courant porteur ou sans fil; la configuration du service qui peut être faite par l'utilisateur ou par un domoticien, en fonction de la complexité du système.
Le coût de l'installation dépendra essentiellement du choix du support de transmission des informations (bus de commande, sur courant porteur ou sans fil) et du projet (neuf ou rénovation). Dans une construction neuve, le filaire sera généralement adopté (solutions Legrand ou Hager, par exemple). En effet, pour des projets dans le neuf, dans la majorité des cas, le chantier est pris en charge par l'électricien dont le métier est, traditionnellement, la mise en place d'un circuit filaire.